Leku-izenak

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Hasta entrado el siglo XIX la mayor parte de la población que trabajaba las tierras y cuidaba el ganado, designó pueblos, casas, montes, pastizales y cultivos en su propia lengua vasca, la única que conocía en muchos casos. Las clases sociales dominantes prefirieron las lenguas cultas (latín y romances), y en ellas redactaron los documentos oficiales, incluso cuando todos los contratantes eran euskaldunes desconocedores de otra lengua. Ocurre con frecuencia en toponimia menor y de hábitat que los escribanos, fueran euskaldunes o erdaldunes, preferían las versiones latinas o romances: Mons Regalis o Monreal; Pons Reginae o Puenta la Reina; Stella, Estella; Burgo de Roncesvalles o Burguete; El Espinal, Salinas, Villafranca, Villanueva; Zizur mayor y menor; Berriosuso y Berrioplano; Abaurrea alta y baja. // Sin embargo, el pueblo llano vascohablante mantuvo fielmente la tradición de sus antepasados y, salvo rarísimas excepciones, continuó llamando a esos y otros pueblos en su lengua vasca: Elo (Monreal), Gares (Puente), Lizarra (Estella), Auritz (Burguete), Auritzperri, Auzperri (Espinal), Getze (Salinas), Erriberri (Olite), Alesbes (Villafranca), Iriberri (Villanueva), Zare (Sada); o Zizur Nagusi, Zizur Txiki; Berriobeiti, Berriogoiti; Abeurre geina, Abeurrepea). Del hecho de que todavía desconozcamos el nombre popular vasco dado a determinadas poblaciones, que normalmente aparecen en versión romance en la documentación oficial, no puede deducirse que jamás lo hubieran tenido.
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mais dans la plupart des lieux les noms ne s’opposent pas deux à deux, et en dehors des noms d’édifices iri (pour lequel il n’y a pas d’irizaharr aquitain à côté des très nombreux iriberri: voir ci-dessus), etxe, jauregi, sala, olha, le mot berri désigne aussi la terre à partir d’un défrichement (voir ci-dessus les noms de la terre), une église 1266 lissaber à Saint-Pierre-d’Irube, un jardin 1266 horteberri à Biarritz et à Ossès un “lieu de vieux jardins” 1366 baratçeçarreta, une prairie à Mendy sorhossar, une chênaie à Barcus suhitysarra, une fosse à Arbouet 1412 hobiçarreta, un pressoir à Mendive 1350 laca çarra, ou une muraille (sinon une “colline” dont l’ancienneté serait plus problématique) à Asme muruçarreta; la reprise d’un domonyme déjà existant suppose en principe une fondation nouvelle: à Bardos 1594 mendy et 1637 mendiberry, à Sare 1505 harismendy et harismendiberry, à Aïnharp leceague et leceagueberrie, à Idaux arbea et arbeberrie; le composé etxeberri peut s’ajouter aussi à un domonyme préalable explicitant davantage la postériorité de fondation: par exemple à Ordiarp larrecheverri “nouvelle maison Larre” à côté de larré, à Undurein landaecheverrie à côté de lane avec passage de la forme basque de l’emprunt dans le composé au mot simple gascon (voir ci-dessus les noms de la lande); seul berri a des emplois absolus et dérivés, ce qui découle encore du fait que le mot a servi à nommer, comme partout, les nouveaux défrichements: berrio et berriaga en Cize, berriotz à Ustaritz, peut- être beriarrene en Soule (voir ci-dessus)
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Et le toponyme d’habitat, à quelque niveau qu’il soit, inférieur pour la maison, intermédiaire pour le hameau ou la vallée, supérieur pour la province, on l’a rappelé, est assez souvent parfaitement identique: etxebakoitz “maison isolée” aussi bien que iriberri “ville neuve” sont effectivement maisons ici, hameaux là. Parmi beaucoup d’exemples, le cas le plus flagrant reste sans doute celui du mot bizkai “hauteur, mamelon”, qui nomme des maisons nombreuses un peu partout, des quartiers et hameaux (par exemple Lehenbizkai à Sare), une paroisse en Mixe et tout une province et ancien comté en Espagne
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