(Tras participio).
"Conj. pour quand"
Gèze.
"
Bait s'emploie à la suite du nominatif indéfini de l'adjectif verbal sans verbe; il signifie pour le temps que: zü jin bait, eginik düket, pour votre arrivée, je l'aurai fait; zük ürhentü bait, heben gütüzü, pour le temps auquel vous l'aurez fini, nous sommes ici; ou aussi vite que vous aurez fini, nous sommes ici. La forme composée eneko rend le même sens et elle est plus souvent employée dans le langage"
Gèze 243.
"
Bait, baiko, baikoz postposés à un participe passé ou à un substantif au latif signifient en principe 'au moment où' [...] et, dans certains contextes, 'pour le moment où' ou 'aussitôt que'"
Lfn BSL
1966, 238.
"L'emploi de bait et de baiko postposé à un participe passé [...] s'est donc conservé en Soule dans certaines localités et chez certaines personnes. Il s'agit d'un archaïsme; le souletin, dialecte marginal, en présente d'autres. Cela ne veut pas dire nécessairement que ce syntagme ait existé autrefois dans tout le domaine basque et que le souletin seul, avec le salazarais pour baikoz, l'ait maintenu. Mais ce dialecte l'a crée à une époque où bait était encore une particule autonome destinée à exprimer ou à renforcer une affirmation et jouissait d'une grande liberté d'emploi"
Ib.
241. v. bai i
(3), baikoz.
Barkoxéko plazálá báit, úlhün béltza ziá.
"Lorsqu'ils furent arrivés"
.
Lrq Larraja RIEV 1935, 139.
(H) .
(Tras vb. conjugado más el suf. -(e)n
).
"
Zu jin ziren bait, gu jinik izanen gira, pour quand vous viendrez, nous serons arrivés (Ip . Verbe)"
H.
En Ip Verbe 444, sin embargo, como ya señaló Lafon (Syst 490) sólo se habla de su empleo tras part. , y se citan los ejs. de Gèze. v. bai
(II, 3).